mardi 19 mars 2013

Django Unchained

   

Une critique rédigée par G

Ça c’est du cinéma !

Avec Django Unchained, Quentin Tarantino prouve une nouvelle fois qu’il sait faire plaisir aux cinéphiles. Comme dans Inglorious Basterds, il se permet des libertés avec l’histoire pour notre plus grand bonheur !

Quel est le rôle du cinéma si ce n’est nous faire rêver, nous transporter pendant le temps d’un film loin de notre quotidien. Quentin Tarantino le fait.

Jusqu’à Inglorious Basterds, les films sur la Seconde guerre mondiale n’étaient, à juste titre au vu des faits, que tristesse. Le voyage durant le film était sombre et on sortait du cinéma surtout déprimé. (Mise à part La vie de Belle de Roberto Benini, et encore…) Quentin Tarantino nous offre la scène interdite, celle dont on n’ose pas rêver depuis toujours : défoncer la tête d’Hitler ! Ce moment est comme une délivrance, un vrai moment de rêve, un vrai moment de cinéma.

Dans Django Unchained, mon réalisateur fétiche va encore plus loin dans les plaisirs accordés aux spectateurs. Outre le fait, totalement jouissif, de voir un esclave affranchi éclater la tête de tous ces affreux sudistes esclavagistes, Quentin Tarantino nous fait plaisir avec des musiques anachroniques, des répliques cultismes et des effets spéciaux exagérés. La scène où il laisse Django choisir son costume est juste géniale. Elle résume, à mon sens, l’état d’esprit du film et du réalisateur : « Vas-y ! Fais ce que tu veux ! Tu es libre, tu es dans un film : on se fait plaisir ! »

Encore plus que pour Inglorious Basterds, j’imaginais à la fin de la séance, un Quentin Tarantino caché au milieu des spectateurs à scruter les visages pour voir le nombre de sourires. J’ai envie de lui dire : contrat rempli !

Note de G : 4.

Notes : 4/4 = exceptionnel, 3/4 = très bien. 2/4 = bien. 1/4 = moyen. 0/4 = je n'aime pas. -1/4 = je n'ai pas vu jusqu'au bout.


Voir aussi : Films vus en 2013.
  

1 commentaire:

Nycticebus a dit…

"Jusqu’à Inglorious Basterds, les films sur la Seconde guerre mondiale n’étaient, à juste titre au vu des faits, que tristesse."


Bonne critique mais attention à ne pas écrire trop vite car ce ne sont pas les contre-exemples qui manquent, de tête :

-Le Dictateur (1945) de Charles Chaplin,
-1941 (1980) de Steven Spielberg,
-To be or not to be (1947) d'Ernst Lubitsch,
-La Grande vadrouille (1966) de Gérard Oury,
-L'As des as (1982) de Gérard Oury,
-Papy fait de la résistance (1983) de Jean-Marie Poiré,
-Un taxi pour Tobrouk (1960) de Denys de la Patellière,
-Babette s'en va-t-en guerre (1959) Christian-Jaque,
-Planqué malgré lui (1950) de John Ford.


Et des films plus légers :

-La Vache et le Prisonnier (1959) d'Henri Verneuil,
-Le Mur de l'Atlantique (1970) de Marcel Camus,
-La trilogie de la Septième compagnie (1973-1975-1977) de Robert Lamoureux,
-Opération Lady Marlène (1975) de Robert Lamoureux,
-Palace (1985) d'Édouard Molinaro,
-Mon Führer (2007) de Dani Levy,
-Opération Jupons (1960) de Blake Edwards,
-Qu'as-tu fait à la guerre, Papa ? (1966) de Blake Edwards,
-Allez coucher ailleurs (1949) d'Howard Hawks,
-Comment j'ai gagné la guerre de Richard Lester (1967) (avec John Lennon)
-Le Fou de guerre (1985) de Dino Risi (avec un politicien italien...)
...

On peut remarquer que la grande majorité de ces films est réalisée par des cinéastes reconnus.

Avec entre parenthèses l'année de sortie en France. Le Dictateur et To be or not to be étaient sortis 5 ans avant aux États-Unis.